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CRITÈRES DE JUGEMENT POUR LES COMPETITIONS

Spécificité

Le Skimboard consiste à surfer une vague en se lançant de la plage. Le choix de vague, la prise d’élan et la glisse d’approche (glisse de la plage vers la vague) sont déterminants pour permettre une exploitation optimale de la puissance de la vague. Le temps de glisse et la radicalité sont des critères prioritaires.

Principes généraux

Les critères de jugement peuvent se décliner en 3 domaines principaux :

  • Le choix de vague: Le skimboardeur doit choisir la plus grosse et/ou la meilleure vague afin d’exacerber la prise d’élan et l’engagement.
  • La glisse d’approche : La notation favorisera le skimboardeur capable de parcourir la plus longue distance fonctionnelle possible, privilégiant ainsi la prise de risque pour atteindre le point d’impact le plus radical de la vague.
  • Les manœuvres fonctionnelles : Elles doivent être exécutées avec le maximum de puissance, de vitesse et de contrôle. La chute en phase terminale de manœuvre sera pénalisée si les conditions autorisent un contrôle à la réception. Dans le cas contraire les juges devront privilégier l’engagement et le contrôle au début de la manœuvre.Compte tenu de l’évolution de notre pratique et notamment l’évolution des figures apportée par la jeune génération, un élargissement des critères de jugement doit être pris en compte par les juges. Cette évolution des figures (ou tricks) réalisées par les compétiteurs touche les différentes étapes de la prise de vague en skimboard qui sont : la glisse d’approche, la glisse sur la vague et la glisse après la vague.
  • La glisse d’approche
    Plusieurs tricks peuvent être réalisés durant la glisse d’approche (360°, Shuv-it, désaxe backside,…). Les critères de difficultés de ces figures reposent sur trois notions principales : la perte de contact visuel avec la vague (ex : 360°), la perte de contact physique avec la planche et / ou avec le plan d’eau (ex : shuv-it) et le niveau de difficulté technique à réaliser ce tricks (ex : la glisse en switch n’est pas impressionnante visuellement mais sa réalisation est complexe). Compte tenu de la perte de glisse inhérente à la réalisation des tricks nécessitant la perte de contact physique avec la planche et / ou avec le plan d’eau, ces figures devront être bonifiées par les juges.
  • La glisse sur la vague
    Les manœuvres courantes sur la vague sont : le roller, le 36o° sur la lèvre, l’aerial, le Shuv-it, etc. Tout comme lors de la glisse d’approche, les juges doivent tenir compte des trois critères principaux pour évaluer le niveau de difficulté de la manœuvre. Pour les figures réalisées après un roller ou autre, les juges doivent distinguer les tricks sur la vague (ex : roller puis Shuv-it sur la vague) des tricks après la vague. C’est-à-dire, que la figure doit être déclenchée puis replaquée dans le creux de la vague et qu’une certaine vitesse soit conservée.
  • La glisse après la vague
    Un grand nombre de figures peuvent être réalisées après la vague suite à la conservation d’une partie de la vitesse de la vague après une manœuvre. Actuellement lors des compétitions en France, c’est majoritairement dans cette phase ci que l’on voit le plus de tricks replaqués. Les critères principaux de jugement dont les juges devront tenir compte sont les mêmes que pour les deux autres phases mais les notions de vitesse et d’amplitude seront primordiales.

Pour finir, nous nous attacherons à développer un point particulier au niveau des manœuvres sur la vague : l’aerial. Cette figure consiste à ce que le rider utilise la forme de la vague et son énergie telle un tremplin afin d’exécuter une manœuvre dite « aérienne ». L’aerial replacé dans la vague est considéré comme une bonification de vague surfée. L’aerial replacé derrière est considéré comme un simple ollie. L’envolée, pour être valorisée par les juges, se doit d’être effectuée dans la continuité de la vague, en essayant au maximum de replaquer la figure sur une « ligne » suivant le déferlement de la vague ou, au mieux dans la vague. Ainsi, un air effectué face à la vague et donc plaqué « vers le large » ne sera pas valorisé par rapport à une figure traditionnelle (roller, wrap, etc).

Plusieurs paramètres peuvent influer sur la notation d’un air :

  • les rotations dites complètes sont les plus difficiles, leur bonification le sera d’autant plus que la rotation est effectuée avec amplitude.
  • Les rotations simples ou avec « reverses » sont plus simples que les rotations complètes, leur potentiel sera donc moins important, bien qu’élevé par rapport à un simple wrap.
  • Les grabs permettent aussi une variation des manœuvres et permettent une bonification selon leurs degrés de technicité.
  • Certains airs tels que les wedleys ou les rodéos flips, replaqués le plus souvent derrière la vague ne doivent être valorisés que si l’amplitude présentée est importante.

Règles de compétition

Les séries durent en général 7 minutes avec un nombre de vagues illimité. Les compétiteurs sont obligés de prendre des vagues à droite et à gauche. Les juges retiendront trois vagues : La meilleure vague à gauche, la meilleure vague à droite et la meilleure vague d’un des deux côtés.

Une vague est comptabilisée à partir du moment où les deux pieds sont sur la planche.
Les sauts périlleux sont toujours interdits sauf wedley (saut périlleux avec la planche collée sous les pieds et maintenue avec les mains).